Il y a quelque chose d’étonnant dans le handpan : dès qu’on le pose sur ses genoux et qu’on laisse tomber les doigts sur la première note, on sent que ce n’est pas seulement un instrument. C’est aussi une rencontre intime, une résonance qui touche directement à l’émotion.
Mais pour beaucoup, après ce premier émerveillement vient une question : comment apprendre ?
En tant qu’artisan qui fabrique ces instruments depuis plusieurs années, j’ai souvent vu des musiciens en devenir s’approcher avec ce mélange d’enthousiasme et de timidité. Certains n’ont jamais joué d’aucun instrument auparavant, d’autres sont déjà musiciens mais se retrouvent déstabilisés face à la liberté et à la simplicité (parfois trompeuse) du handpan.
Trouver un professeur “en chair et en os” n’est pas toujours simple. Tous les lieux ne regorgent pas de joueurs expérimentés, et parfois on aimerait juste progresser tranquillement chez soi, à son rythme. C’est là que MasterTheHandpan prend tout son sens.
Ce que j’apprécie dans cette plateforme, c’est la clarté. Les cours sont filmés en vue plongeante : on voit exactement où tombent les doigts, comme si nos mains reflétaient celles du professeur.
Cela paraît évident, mais dans la pratique ça aide beaucoup. On n’a pas besoin de se plonger dans la théorie musicale, ni de lire des partitions compliquées. On suit, on imite, et très vite on se rend compte qu’on est capable de jouer quelque chose de beau.
Le rythme est progressif : on commence avec des gestes simples, des petites cellules rythmiques, puis on assemble. Un peu comme un artisan qui apprend à son apprenti à manier un outil : d’abord le geste de base, puis la fluidité, et enfin la liberté.
Ce que je trouve précieux, c’est que MasterTheHandpan ne donne pas seulement des “recettes” toutes faites. Oui, on apprend des rythmes, des motifs, des techniques de frappe. Mais ces briques de base deviennent rapidement une matière première que l’on peut façonner à sa manière.
Apprendre le handpan, ce n’est pas seulement “reproduire”. C’est aussi écouter, chercher, improviser. La plateforme encourage cela : elle offre des points d’appui, des fondations solides, mais laisse toujours la porte ouverte à la créativité.
J’ai vu des élèves qui, après quelques semaines de pratique guidée par ces cours, ont trouvé leur propre style : certains très rythmiques, d’autres plus contemplatifs. C’est là, à mon sens, que l’outil devient intéressant : il sert d’élan, pas de carcan.
On pourrait croire qu’apprendre en ligne isole. Pourtant, la communauté qui entoure MasterTheHandpan est vivante. Des joueurs du monde entier partagent leurs essais, leurs réussites, leurs difficultés. Cela crée une forme de compagnonnage virtuel.
On se rend compte que l’on n’est pas seul à buter sur une technique ou à douter de son rythme. Et inversement, on trouve de l’inspiration dans les petites victoires des autres.
Pour moi qui fabrique des instruments, c’est touchant de voir que la musique circule ainsi, qu’elle traverse les frontières, qu’elle rassemble des gens qui n’auraient jamais eu l’occasion de se croiser autrement.
Pour ceux qui souhaitent tenter l’expérience, j’ai la possibilité de partager un petit avantage. Avec le code AWEN10, vous bénéficiez de –10 % sur tous les cours et abonnements de MasterTheHandpan, y compris l’Académie.
Voici le lien direct : www.masterthehandpan.com/?via=awen10.
Je crois profondément que le handpan n’est pas un instrument qu’on “apprend” au sens scolaire du terme. On l’apprivoise, on s’y relie, on s’y perd parfois, puis on y revient.
MasterTheHandpan est un bel outil dans ce cheminement. Il ne remplace pas la rencontre humaine ni le plaisir de jouer à plusieurs autour d’un feu, mais il ouvre une porte à celles et ceux qui veulent progresser, comprendre, et surtout trouver leur propre voix sur cet instrument.
En tant qu’artisan, mon regard est simple : si un outil aide les gens à créer, à se sentir à l’aise, à aller plus loin dans leur expression, alors c’est un bon outil. Celui-ci en fait partie.
Et au bout du compte, peu importe la méthode : ce qui compte, c’est ce moment suspendu où les doigts trouvent leur place, et où le son qui s’élève semble venir autant de l’instrument que de celui qui l’écoute.